L’importance de plus en plus croissante de la séduction, l’augmentation de la durée de vie, l’amélioration du pouvoir d’achat, l’ouverture de nouveaux marchés tel que celui des hommes (influencé par l’image du sportif dynamique) ou encore le marché des bébés ou des seniors, sont autant de facteurs qui soutiennent la croissance de ce secteur.
Le marché cosmétique est en constante progression, malgré quelques à-coups occasionnels. Les marchés devraient continuer à être porteurs dans les pays les plus développés grâce à l’apport de nouveaux consommateurs comme les hommes, les jeunes qui viennent aux produits de plus en plus tôt et les seniors qui utilisent des cosmétiques toujours plus longtemps.
Quant aux pays émergents, où les marques sont formidablement bien acceptées, leur poids dans le marché cosmétique pourrait approcher 30% dans 5 ans. Si les USA, le Japon, l’ Allemagne où la France continuent de caracoler en tête, ces marchés arrivent à maturité (taux de croissance à 2% annuel). La croissance semble désormais se profiler à l’exportation, notamment vers les pays émergents (Brésil, Russie, Inde, Mexique et Chine) qui enregistrent des taux de croissance oscillant entre 5% et 9% pour le marché de la parfumerie cosmétique.
La France se distingue par son avancée technologique, son savoir-faire marketing et son capital image et culturel. C’est sur ces valeurs que l’industrie française occupe une position dominante avec 25% des parts de marchés mondiales. Deuxième secteur exportateurs de l’économie française, derrière les produits de construction aéronautique, la France compte 800 entreprises sur son territoire, 70 000 emplois et 25 milliards € de chiffre d’affaire.
Le marché français des parfums et cosmétiques observe la montée en puissance de marques dites «alternatives » qui surperforment les leaders avec des taux de croissance exponentiels pour les start-up et des progressions à deux chiffres pour les maisons plus anciennes (les trentenaires). Dans ce contexte très favorable, elles poursuivent leur développement en actionnant les leviers d’optimisation clés :
Si le statut d’expert positionné haut de gamme peut s'inscrire dans un développement mesuré et sélectif, la mise en concurrence avec les leaders dans un contexte d'extension du territoire de marques, suppose de mobiliser de lourds budgets de promotion et de référencement, consomme les liquidités et peut contraindre certaines entreprises à rechercher un soutien capitalistique.
Longtemps accusé de véhiculer des standards contraignants, le marché de la Beauté diversifie ses codes, en puisant dans les marques dites "alternatives" de nouveaux repères. Si le concept de "modèle de beauté" persiste, il est aujourd’hui largement renouvelé.